Karak Vanne

L’intrigue :

Entouré de joyeux lurons plus gauches les uns que les autres, Arzhiel voit sa vie de seigneur nain mise à mal chaque jour, chaque heure, chaque seconde. Entre ses généraux trouillards ou totalement hors de contrôle, sa femme elfe quelque peu susceptible au penchant sadique, son prêtre dément ou son explosif maître des runes, sa consécration devra attendre.

 

Mon avis :

Impossible de parler de Karak Vanne sans mentionner l’humour perpétuel qu’il contient. Malgré toute la volonté dont fait preuve Arzhiel, son entourage ne cesse de briser ses rêves de la pire des manières : la stupidité. Les situations désespérantes s’enchaînent souvent de la plus inattendue des façons. On suit et on partage rapidement l’abattement du seigneur nain face à la bande de bras cassés qui s’acharne à ruiner même ses plans les plus simples. Ses répliques sont cependant souvent incisives et sans préavis. Efficace, et ça fait du bien.

J’ai beaucoup aimé l’aspect « saynète » des chapitres. Il arrive que certains en appellent d’autres, mais la majorité respecte une certaine indépendance et offre au lecteur un renouveau perpétuel. Les aventures, les batailles et les défaites, les rencontres et les déceptions, chaque texte en contient son lot. Et on se demande chaque fois comment cela pourrait mal tourner. Et pourtant… Je vous laisse deviner la suite.

La diversité des personnages est aussi la bienvenue. Ils sont certes tous aussi peu capables, mais chacun à sa façon. Cela permet d’orienter l’humour vers de nombreux chemins et nous surprend continuellement.

Si vous voulez vous détendre dans un univers fantastique à grand coup de situations décalées, vous trouverez ici votre bonheur.

 

L’auteur :

Jérôme Camedescasse

 

precédent2suivant2