Armès, surnommé le Conteur de Vérité par le peuple, est le barde le plus célèbre de tout le continent. Son talent est sans égal. La plus insignifiante histoire devient grâce à lui la plus épique des légendes, le moindre chant devient un hymne entonné par tous. Et le mystère qui entoure cet homme n’est pas fait pour lui déplaire. Caché derrière son masque, dont tous jureraient l’avoir vu changer d’expression, il parcourt le continent pour dispenser ses contes et ses musiques. Ainsi porteur des dernières nouvelles, il use de ses connaissances pour informer tous ceux qui veulent bien l’écouter. Autant dire tout un chacun.
Ses vêtements sont la marque de l’étendue de son territoire. Son épaulière, sa cape et son manteau s’inspirent de la mode des nobles de Cœur-Franc. Ses bottes viennent des Cités-Franches et son chapeau à plume de Grand-Rue. La multitude de couleurs qu’il porte est un honneur à Minarende, la ville de la mode aux centaines de couleurs et formes que peuvent prendre les vêtements. Ainsi, chacun a un moyen, même minime, de s’identifier à lui.
Sur ce dessin, Armès semble très calculateur, presque méchant. Cela ne lui rend pas honneur, il n’est pas méchant…si ? À voir.
Les origines :
Le chemin d’Armès est long et parsemé d’embûches :
Au départ, il se nommait Rubis Mode et ressemblait aussi bien physiquement que psychologiquement à Ruby Rhod, le personnage du Cinquième Élément de Luc Besson. Cela dit en passant, je vous le conseille, ce film est terrible. Entièrement vêtu de peau de léopard, sa tête rehaussée de sa chevelure blonde en banane, il devait suivre la progression des nouveaux venus dans un rituel d’intronisation Je n’en dis pas plus à dessein. J’avais pensé à utiliser ce personnage puisque je voulais faire des références dans mon histoire. Cependant, j’ai fini par réaliser que si j’étais parvenu jusque-là en créant mon histoire, mes races, mes personnages, autant aller jusqu’au bout.
Ainsi est apparu Erzo Bo’n’var. Sûr de lui et prêt à tout pour réussir, il devait suivre le même chemin que Rubis Mode et présenter le même rituel d’intronisation. Il voulait trouver le scoop qui intéresserait tout le monde. Cependant, Erzo se trouvait être aussi extravagant que son prédécesseur, donc trop proche de lui. Je voulais trouver quelque chose de complètement différent. J’ai donc créé Armès et réécrit tout un chapitre. Mais ça en valait la peine.