Adron manque cruellement de confiance en lui, au point de croire que son existence n’a aucune importance aux yeux des autres. Ainsi, dès qu’il doit parler, il le fait en bégayant, hésitant jusqu’au bout à déranger ceux qui l’entourent. Pourtant, à son arrivée au paradis, il a écouté son cœur et s’est ouvert à ce qui lui était refusé de son vivant : rejoindre l’ordre des guérisseurs.
Les vêtements amples de sa tenue ne parviennent pas totalement à masquer la finesse de ses membres. Au contraire, ses joues un peu rondes lui donnent un air d’écureuil conservant quelques réserves. Ses cheveux, bien plaqués sur son crâne, rappellent une ancienne mode des nobles minarendiens, de même que ses favoris.