Un peu étourdi par la foule, voilà qu’un homme, grand, dont le torse presque nu n’est couvert que d’une petite peau d’animal, m’aborde. Un peu surpris, car convaincu de l’avoir vu plus d’une fois déambuler dans le salon, je l’écoute me présenter son projet de web série médiévalo-fantastico-drôle dans sa tenue de barbare. Honnêtement, j’ai adhéré très vite. J’ai d’ailleurs jeté un œil à la série. Et même si les premières images marquent un petit manque de moyens, le reste rattrape tout. L’univers développé dans Comptines Barbares joue beaucoup avec les codes des jeux de rôles. Et c’est avec plaisir que l’on suit les deux barbares un peu gauches. Très courts (entre 6 et 10 minutes), les quelques épisodes que j’ai vus m’ont chaque fois donné envie de voir le suivant, puis le suivant, et encore un dernier. Bon, celui-ci, c’est le dernier, le vrai. Avec sa première saison complète et son début de saison deux, vous avez de quoi vous faire une idée.
Et bien sûr, comment passer à côté de Valentin Frété, de sa barbe et de son kilt, sans s’arrêter ? J’apprécie particulièrement l’histoire des vikings, ces guerriers du nord aussi habiles pour cultiver la terre que pour manier armes et drakkars, aussi capables d’élaborer des stratégies qu’on les imagine souvent à charger sans réfléchir. Auteur illustrateur, Valentin Frété a créé, avec Les Chroniques du nord, un héros viking évoluant dans un univers de Heroic fantasy. Aussi à l’aise avec sa plume qu’avec son crayon, il est aussi bien l’écrivain que le dessinateur de son univers. Les couvertures sont d’ailleurs de ses œuvres.
Rêvant de porter un jour une armure dans ce genre de salon, je m’arrête pour me renseigner au stand Arteïde Studio. Les bijoux en cuir et les pièces d’armures présentés sont de vraies merveilles et méritent de s’y attarder. Devant le comptoir, un livre avec photos présente les autres travaux. D’apparences et de couleurs variés les armures montrent l’étendue du talent de l’artisan. Bon, ce n’est pas ce mois-ci que je revêtirais celle de Nival mais le travail de ces pièces de cuir mérite d’être souligné.
Ainsi s’achève ma visite du Salon Fantastique. Comme je le disais, même si je n’y ai pas vendu mon livre, bien des portes se sont ouvertes devant moi. Désormais, il me faut arpenter ces nouveaux chemins avec force et volonté, sans oublier la bonne humeur. Heureusement, je suis épaulé au quotidien.
Merci à tous, à la famille, aux amis et à vous bien sûr !!!